L’Orchestre symphonique du Trégor donnera son deuxième concert de la saison le samedi 23 mars à 20h30 à la chapelle Sainte-Anne.
Sous la direction de Marie-Noëlle Jacob et Patrick Lehoux les 30 musiciens de l’orchestre vous feront vibrer et ressentir différentes émotions retranscrites en musique : de la joie, de la tristesse, voir même de la colère.
L’entrée est libre, nous vous attendons nombreux !
Au Programme
Ouverture « Le Calife de Bagdad » – François-Adrien Boieldieu (1775 – 1834)
Né sous l’Ancien Régime, Boieldieu fit ses armes pendant la Terreur et devint célèbre durant le Consulat et l’Empire. Honoré par les Bourbons, puis ruiné par la révolution de Juillet, il est considéré comme l’un des plus brillants représentants de l’opéra-comique français. Ses œuvres privilégient les mélodies sans ornements superflus. L’instrumentation est légère mais soignée.
Il n’a pas 25 ans lorsqu’il crée le Calife de Bagdad, les sujets orientaux sont alors en vogue. La musique cherche à donner une couleur locale, l’ouverture accorde une grande place aux percussions « orientales ». Avec son Calife, Boieldieu remporta un véritable triomphe. L’Ouverture est un classique du genre.
Symphonie N° 31 « Paris » KV 202 – Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Mozart a composé cette symphonie durant son séjour à Paris en 1778. Âgé de 22 ans et soucieux de séduire le public parisien, il y glisse tous les ingrédients appréciés en France à l’époque: grands contrastes de nuances, crescendos spectaculaires, passages brillants et inattendus, débuts avec la solennité des ouvertures à la française. Cette symphonie est le reflet de l’ambivalence qui habite Mozart à cette période de sa vie: il veut plaire mais ne peut s’empêcher d’être lui-même.
Probablement écrite pour un grand orchestre, c’est la première symphonie de Mozart comportant des parties de clarinettes.
I. Allegro assai
Ouverture Coriolan Op.62 – Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)
Coriolan est une des plus célèbres ouvertures de Beethoven. Le combat intérieur du général romain écartelé entre ses idéaux et ses désirs, déchiré entre sa vengeance envers Rome et la clémence implorée par sa femme et sa fille est un reflet de la solitude du compositeur face à la surdité, de son tempérament colérique, de son propre mépris des convenances. L’ouverture expose les brisures de son héros par une brisure du temps et des accents. Coriolan, comme l’harmonie, est soumis à des forces contradictoires qui, malgré sa résistance héroïque, le poussent à une fin tragique.
Suite Miniature – Eric Francis Harrison Coates (1886 – 1957)
Coates est un compositeur et altiste britannique. Surnommé « le Roi sans couronne de la musique légère », il fut un précurseur de la musique symphonique légère, fort appréciée des anglo-saxons et à laquelle il devait se consacrer en lui conférant ses lettres de noblesse. Il n’a jamais eu la prétention d’écrire des symphonies ou des oratorios. Son domaine de prédilection était la miniature orchestrale dépassant rarement 5 minutes, et souvent ces miniatures se retrouvent groupées par trois ou quatre en suites d’orchestre.
C’est le cas de la Miniature Suite, composée en 1911 :
I. Children’s Dance
II. Intermezzo
III. Scène du Bal